Au cours des deux dernières semaines, j'ai rassemblé de l'information, avec l'aide du comité REPERES d'Occupons Montréal, et d'autres membres du mouvement, sur deux sujets.
D'abord, Hydro-Québec, pour les besoins de l'événement "Occupons la Nuit Blanche". Ça m'a fait découvrir, au sujet de la société d'État, plus de choses aberrantes que je pensais en trouver =/.
Ensuite, Wal-Mart, pour appuyer l'intervention que nous y avons fait en réponse à l'appel Shut Down the Corporations. En français et en anglais (désolé, les citations ne sont pas traduites)
mercredi 29 février 2012
lundi 23 janvier 2012
Réflexions sur Noël
Noël. C'est quoi dans le fond? Est-ce la fête de Jésus, la fête de la consommation ou la fête de l'amour?
Officiellement, on célèbre la naissance de Jésus. Que l'on prête foi à son histoire ou non -je suis moi-même athée-, les valeurs mises de l'avant par ce personnage sont, sur le fond, sont des valeurs positives pour l'humanité. Jésus s'oppose à la souffrance d'autrui. Il prône l'amour inconditionnel et, fait intéressant, il s'est fâché une seule fois... lorsqu'il a chassé les marchands du temple. Malheureusement, quand vient le temps du Noël moderne en occident, ces valeurs sont souvent reléguées au second plan, derrière un capitalisme déchaîné.
Pour s'en convaincre, il suffit d'examiner le rituel absurde de préparation à l'événement. La folle ruée vers les magasins est particulièrement troublante. C'est un crescendo de consommation qui fait l'affaire des créditeurs et, par la dette, enchaîne le peuple à son travail quotidien. Rappelons que les produits achetés sont presque tous fabriqués à l'étranger, souvent au prix de souffrance humaine, et rarement en tenant compte des conséquences sur l'environnement. C'est le prix à payer pour garder l'illusion d'un grand pouvoir d'achat dans une économie mondialisée.
Bref dans ce contexte, on va complètement à l'encontre des belles valeurs qu'on prétend célébrer. C'est ce qui me porte à penser que Noël, actuellement, n'en vaut pas la peine. Je préfère de loin voir le peuple rester alerte aux problèmes du monde, se battre pour y remédier, et célébrer de réelles victoires, que le voir gaspiller temps et énergie pour une tradition coulée dans le béton, facile à suivre et confortable.
Pourtant, je trouve de l'espoir dans la chaleur qui se dégage de la célébration de l'événement en famille et en communauté. Ce vague instant d'amour et de paix semble parfois même apaiser les tensions dans le monde, bien que très brièvement. Au fond, j'ose croire qu'une énorme majorité de gens comprennent bien l'esprit de cette fête. Si tous les artifices nocifs qui l'entourent pouvaient être éliminés, alors je serais prêt à espérer que ce soit Noël tout les jours.
Marc-André Toupin, 17 décembre 2011. Récité sur la place Valois via le micro du peuple, pendant un bel événement "soupe populaire et chorale d'indignés" pour Noël.
Officiellement, on célèbre la naissance de Jésus. Que l'on prête foi à son histoire ou non -je suis moi-même athée-, les valeurs mises de l'avant par ce personnage sont, sur le fond, sont des valeurs positives pour l'humanité. Jésus s'oppose à la souffrance d'autrui. Il prône l'amour inconditionnel et, fait intéressant, il s'est fâché une seule fois... lorsqu'il a chassé les marchands du temple. Malheureusement, quand vient le temps du Noël moderne en occident, ces valeurs sont souvent reléguées au second plan, derrière un capitalisme déchaîné.
Pour s'en convaincre, il suffit d'examiner le rituel absurde de préparation à l'événement. La folle ruée vers les magasins est particulièrement troublante. C'est un crescendo de consommation qui fait l'affaire des créditeurs et, par la dette, enchaîne le peuple à son travail quotidien. Rappelons que les produits achetés sont presque tous fabriqués à l'étranger, souvent au prix de souffrance humaine, et rarement en tenant compte des conséquences sur l'environnement. C'est le prix à payer pour garder l'illusion d'un grand pouvoir d'achat dans une économie mondialisée.
Bref dans ce contexte, on va complètement à l'encontre des belles valeurs qu'on prétend célébrer. C'est ce qui me porte à penser que Noël, actuellement, n'en vaut pas la peine. Je préfère de loin voir le peuple rester alerte aux problèmes du monde, se battre pour y remédier, et célébrer de réelles victoires, que le voir gaspiller temps et énergie pour une tradition coulée dans le béton, facile à suivre et confortable.
Pourtant, je trouve de l'espoir dans la chaleur qui se dégage de la célébration de l'événement en famille et en communauté. Ce vague instant d'amour et de paix semble parfois même apaiser les tensions dans le monde, bien que très brièvement. Au fond, j'ose croire qu'une énorme majorité de gens comprennent bien l'esprit de cette fête. Si tous les artifices nocifs qui l'entourent pouvaient être éliminés, alors je serais prêt à espérer que ce soit Noël tout les jours.
Marc-André Toupin, 17 décembre 2011. Récité sur la place Valois via le micro du peuple, pendant un bel événement "soupe populaire et chorale d'indignés" pour Noël.
La charte de l'hypocrisie
La charte canadienne des droits et libertés garantit que "Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne."
C'est drôle mais... Il me semble que ma vie, ma liberté et ma sécurité sont des préoccupations bien secondaires pour les gens en position de pouvoir.
Ma survie est compromise par des gens qui n'ont aucun problème avec l'idée de raréfier l'air respirable, empoisonner, gaspiller, et privatiser l'eau potable, éloigner les ressources alimentaires, et décimer les espèces vivantes nécessaires à mon existence. Je me retrouve aussi en danger à cause de l'incapacité navrante de ces gens à trouver des solutions durables aux conflits entre les nations, dont l'ampleur augmente chaque jour.
Ma liberté est mise en boîte par des lois décidées selon un processus archaïque, sur lequel j'ai un poids infime une fois tous les quatre ans. Par ailleurs, les citoyens endormis, tout comme l'état lui-même, sont esclaves d'un système économique dysfonctionnel qui permet à une caste de privilégiés d'inventer et manipuler les ressources monétaires, pendant que le peuple subit et paie. Comment expliquer sinon, que l'état s'automutile en signant des traités de libre-échange et autres accords internationaux - voire mondiaux - qui érodent dramatiquement sa souveraineté et donc, mon autonomie?
Ma sécurité, j'apprends qu'elle repose réellement sur le respect - voire l'amour - dans une communauté, beaucoup plus que sur n'importe quelle loi. La sécurité est pourtant le prétexte évoqué pour écraser tranquilement ma liberté. Le parti élu en mai, avec sa fameuse "majorité", est en train de nous concocter un bel état policier.
Pour citer Benjamin Franklin:
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité
ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."
Ne soyons pas ce peuple. Revendiquons un vrai droit à la vie. À la différence de la survie, cela signifie d'avoir une existence épanouie, dans une société qui n'est pas fondée sur la peur mais plutôt sur le respect, l'entraîde et l'apport créatif de chaque citoyen.
L'idée serait que chacun puisse satisfaire ses réels besoins: physiques, psychologiques et spirituels, sans l'intermédiaire d'un système complètement irrespectueux des droits fondamentaux qu'il prétend protéger.
Marc-André Toupin, 10 décembre 2011. Récité via le micro du peuple à la place Valois, dans le cadre de la journée mondiale des droits de l'homme.
C'est drôle mais... Il me semble que ma vie, ma liberté et ma sécurité sont des préoccupations bien secondaires pour les gens en position de pouvoir.
Ma survie est compromise par des gens qui n'ont aucun problème avec l'idée de raréfier l'air respirable, empoisonner, gaspiller, et privatiser l'eau potable, éloigner les ressources alimentaires, et décimer les espèces vivantes nécessaires à mon existence. Je me retrouve aussi en danger à cause de l'incapacité navrante de ces gens à trouver des solutions durables aux conflits entre les nations, dont l'ampleur augmente chaque jour.
Ma liberté est mise en boîte par des lois décidées selon un processus archaïque, sur lequel j'ai un poids infime une fois tous les quatre ans. Par ailleurs, les citoyens endormis, tout comme l'état lui-même, sont esclaves d'un système économique dysfonctionnel qui permet à une caste de privilégiés d'inventer et manipuler les ressources monétaires, pendant que le peuple subit et paie. Comment expliquer sinon, que l'état s'automutile en signant des traités de libre-échange et autres accords internationaux - voire mondiaux - qui érodent dramatiquement sa souveraineté et donc, mon autonomie?
Ma sécurité, j'apprends qu'elle repose réellement sur le respect - voire l'amour - dans une communauté, beaucoup plus que sur n'importe quelle loi. La sécurité est pourtant le prétexte évoqué pour écraser tranquilement ma liberté. Le parti élu en mai, avec sa fameuse "majorité", est en train de nous concocter un bel état policier.
Pour citer Benjamin Franklin:
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité
ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."
Ne soyons pas ce peuple. Revendiquons un vrai droit à la vie. À la différence de la survie, cela signifie d'avoir une existence épanouie, dans une société qui n'est pas fondée sur la peur mais plutôt sur le respect, l'entraîde et l'apport créatif de chaque citoyen.
L'idée serait que chacun puisse satisfaire ses réels besoins: physiques, psychologiques et spirituels, sans l'intermédiaire d'un système complètement irrespectueux des droits fondamentaux qu'il prétend protéger.
Marc-André Toupin, 10 décembre 2011. Récité via le micro du peuple à la place Valois, dans le cadre de la journée mondiale des droits de l'homme.
dimanche 22 janvier 2012
Bienvenue
Ce blog a été créé rapidement dans le but de partager facilement des informations sur l'AÉCG/CETA. Je devrais ajouter dans les semaines qui viendront, de l'information sur d'autres sujets qui valent de faire entendre notre opinion.
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